David BARROIS

Administrateur à la SCIC ADER et exploitant en polyculture-élevage, est engagé dans le secteur agricole. Il combine son rôle d’administrateur avec la gestion quotidienne de sa ferme, où il pratique une agriculture diversifiée et durable. Son expertise lui permet de promouvoir des pratiques innovantes, alliant rentabilité économique et préservation de la biodiversité, tout en soutenant le développement durable du secteur agricole.

Principe Actif : Quels sont les enjeux principaux de votre activité ?

David B. : En cette période relativement instable en termes d’aides et de conditions météo, deux enjeux principaux se détachent pour moi : maintenir mon activité dans de bonnes conditions.

Le premier enjeu de mon activité est d’essayer d’avoir un métier intéressant et attrayant à mes yeux personnellement afin que je maintienne ma motivation tout en réduisant la pénibilité de nos tâches.

Aussi, il est indispensable de s’appliquer à générer du revenu suffisant pour couvrir les besoins nécessaires pour mes deux collaborateurs et moi-même. Principe Actif : Quels éléments déclencheurs ont motivé ces nouveaux choix ?

David B. : Créer des opportunités demain, rester en veille sur ce qui touche mon activité, rencontrer des collègues, partager nos visions sur notre métier.

Je pense que c’est important aussi parce que cela permet aussi de m’inspirer des expériences diverses. Qu’elles soient anciennes ou récentes, ces expériences permettent parfois une certaine réflexion et évolution.

Principe Actif : Vous avez mis en place une organisation particulière avec une grande serre verte. Pouvez-vous nous expliquer comment vous avez fait évoluer vos pratiques ?

David B. : J’ai mis cette serre verte en place car elle correspondait bien à l’ensemble de mes motivations. Cela me permettait également d’être plus autonome dans ma production maraîchère.

J’ai pu ainsi transmettre ce savoir-faire auprès des enfants notamment, mais également auprès du grand public lors des visites organisées par le réseau Bienvenue à la Ferme dont je fais partie depuis plusieurs années maintenant.

Cela a été très enrichissant car j’ai pu échanger avec eux sur leurs attentes vis-à-vis du monde agricole actuel, mais aussi leur faire découvrir notre quotidien sous un autre angle plus positif qu’ils ne l’imaginaient souvent pas avant leur venue chez nous.